Pour agir au mieux dans le champ de l’adaptation, les enseignants doivent comprendre et intégrer les mécanismes qui limitent d’emblée l’enfant dans son accès à l’apprentissage et dans son autonomie. Dans ce sens, la complémentarité des équipes médico-scolaires et internes au circuit ordinaire s’impose. Si la réalité thérapeutique n’a pas vocation à être dévoilée, le diagnostic médical mérite cependant d’être retranscrit aux professionnels du terrain en terme de stratégies pédagogiques et éducatives. La notion de l’adaptation renvoie à celle de la spécialisation. L’un des rôles de l’enseignante spécialisée départementale est donc de faire l’interface entre les données médicales et les besoins sur le terrain Il n’est donc pas question d’agir comme un répétiteur mais bien de créer au profit des élèves handicapés visuels les conditions de l’accessibilité la plus totale et la plus performante aux exigences de la fonction scolaire. Vaste est la panoplie des outils au service de la pleine accessibilité, panoplie qu’il est cependant nécessaire de savoir réduire pour éviter de maintenir des modalités de travail non investies par l’intéressé ou rendues illégitimes par ses progrès.

Sans l’appui d’un service de soin, les familles sont invitées à prendre contact avec le médecin scolaire puis avec l’enseignante spécialisée départementale et en cas de prescription médicale, avec les professionnels libéraux.